Les lieux
Construit en 1686, le bâtiment abrite un orphelinat féminin. Une chapelle est élevée à l’emplacement actuel de la salle des actes et accueille le tombeau de Pierre Odebert et de sa femme. Des soldats qui occuperont les lieux la détruiront en 1796.
La construction des bâtiments continue pendant tout le 18ème siècle.
En 1799, l’hospice est transformé en caserne.
La loi du 11 floréal an X (1er mai 1802), qui a pour objet d’organiser l’instruction publique en France, crée les lycées et leur confère une place tout à fait centrale.
Les bâtiments de l’actuel collège seront donc le siège du nouveau et unique lycée impérial de Dijon que fréquenteront les élèves garçons qui jusque là étaient scolarisés dans les écoles centrales de Côte d’Or, de Haute-Marne et de Saône et Loire. Ils sont 150 à l’origine.
Le lycée forme les officiers et les fonctionnaires dont l’Etat a besoin.
En 1815, Le Lycée Impérial se transformera en Collège Royal sous la Restauration pour redevenir Lycée Impérial sous Napoléon III puis Lycée Républicain .
Après 1871, le « lycée de Dijon » connaît une croissance des effectifs (570 élèves en 1880) qui amène à créer un « petit lycée » pour les classes primaires.
En 1885 un accident survenu dans le vieux bâtiment pose le problème de la rénovation des locaux. Après de nombreuses discussions, la municipalité républicaine, conduite par le Colonel Marchand, décide de construire un lycée neuf au pied des anciennes fortification de la ville, c’est la naissance de l’actuel lycée Carnot.
L’actuel collège Marcelle Pardé sera un lycée de jeunes filles jusqu’en 1967.
Durant la guerre de 1914-1918, le lycée devient un hôpital militaire. L’internat est supprimé. Les cours ont lieu rue Chabot Charny à la faculté de lettres.
En 1925, les programmes deviennent identiques à ceux des garçons et Les études durent 7 ans. En 1932, 28 élèves obtiennent le baccalauréat.
En 1940, durant l’occupation allemande, le lycée devient une caserne. Les élèves sont accueillies dans le petit quartier du lycée Carnot seulement l’après-midi puis toute la journée en 1942.
En 1947, sur décision ministérielle, le lycée prend le nom de lycée Marcelle Pardé , directrice du lycée depuis 1935 et déportée en 1944 avec sa secrétaire Simone Plessis.
En 1967, Mademoiselle L’hôpital, dernière directrice, prend sa retraite après 23 ans de fonction. Le lycée devient collège.